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Indignons nous!

le 18 décembre 2010 ont eu lieu les  assemblées fédérales de nos instances du football français.

Un membre officiel du district du Lot M. W. MITRANO s’indigne  pour 2 raisons:

 

1/ La fixation à 37 % des voix du football professionnel lors des votes aux assemblées fédérales.

Ce pourcentage supérieur à 33 % permet aux "pros" d’exercer un droit de véto sur toutes les décisions exigeant la majorité qualifiée des deux tiers.

Jusqu’à ce jour et jusqu’à l‘entrée en vigueur des statuts réformés une décision ne peut être rejetée par les seuls "pros" qui ne disposent que de 25 % des voix. Dans la famille du football, les "pros" détiennent le pouvoir économique de l’argent, les amateurs détiennent le pouvoir de la masse et une prééminence au plan juridique qui leur permet de faire face à la toute-puissance de l’argent.

Cet équilibre difficile mais qui a fait ses preuves serait rompu si l’attribution de plus de 33 % des voix aux "pros" était confirmée.

 

2/ Le protocole financier

Le projet de modification a été présenté comme une avancée en direction du football amateur et accepté comme tel par les représentants dudit football (donc par vous …) lors del’assemblée du 18 décembre. Je rappelle que le protocole financier à la négociation et à la rédaction duquel j’ai participé avec mission donnée par le Président SIMONET d’aboutir à un accord mettant fin au conflit entre Pros et Amateurs, instituait une contribution en faveur du football amateur calculé à hauteur de 5 % des droits audiovisuels. Ce pourcentage devait s’appliquer quelle que soit l’évolution du montant des droitsaudiovisuel aussi bien à la hausse qu’à la baisse.

Comment peut ont admettre comme une avancée un accord qui ramène ce pourcentage à 2,49 % (quelle précision !).

Les échos que j’ai eu des représentants de la Presse présents à l’Assemblée rejoignaient ma propre appréciation : une contribution de 16,76 M€ sur 673,2 M€, ne peut exprimer une solidarité, tout au plus de la compassion, ou plutôt de la charité.

Je ne vais pas redévelopper ici les arguments, que j’ai soutenus à l’époque et quiconservent toute leur valeur, pour démontrer que les 5 % constituaient une indemnisation àminima des dommages financiers que le foot "pros" causait au foot amateur.

 Réfléchissez avant qu’il ne soit trop tard.

Lors de l’Assemblé d’avril 2011, vous pouvez juridiquement revenir sur ces deux points cruciaux, sans remettre en cause les principes de la nouvelles gouvernance, car ce qu’une assemblée a votéune autre peut le défaire dès lors que la répartition des voix reste celle des statuts actuellement en vigueur.

Il serait paradoxal que la déroute de l’Afrique du Sud et les Etats généraux du football qui en ont résulté aboutissent à une pénalisation du football amateur lequel n’a aucune responsabilité dans cet échec .

 Fin de citation.